Plus ou moins la fin du monde

Création originale et collective 2018

Avec : Mélaine Catuogno, Vivien Fedele, Victor Lassus et Marie Pongérard

 

 

L'histoire

La fin du monde est annoncée : il ne reste plus que 60 minutes à vivre.

Dans un sursaut de panique, trois comédiens et un technicien vont faire tout ce qu’ils n’ont jamais osé faire. Leurs rêves les plus intimes, leurs envies prosaïques, leurs appétences, les vérités ruminées et jamais dévoilées, tout éclate. Les quatre protagonistes sans cesse rattrapés par la conscience de leur fin imminente, subsistent malgré tout.

Entre le cabaret burlesque, les crieurs de rue et la confidence, le Bruit de la Rouille embarque les spectateurs dans des situations démesurées provoquées par l’annonce tragique de la fin du monde. Le rythme enlevé du spectacle emprunté à la comédie est à l’image de l’ultime énergie qui nous pousse à agir et à rêver ensemble. La fin du monde est ici un prétexte qui nous questionne sur les évènements capables de faire converger les êtres.

La scénographie

La scénographie épurée se compose d’un micro et son pied, d’une chaise et d’une malle contenant divers objets et accessoires (un tissu, deux torchons, un verre, des fleurets, des livres…). Le détournement d’objet est la seule issue pour que le spectacle continue. Le public, les comédiens et le technicien s’embarquent sans plus attendre dans un ultime tourbillon ardent où tout est possible. Du numéro de clown au combat d’escrime, de l’être poétique à l’orateur politique, sans oublier les chansons que nous avons tous secrètement rêvé d’interpréter en public, tout est là pour que le spectacle de la vie continue.